Le 8e concours-photos 2022 !

Puisque la vie reprend son cours, lançons-nous vite dans le 8e concours-photos de la SER !

Cette année, il se rallie au thème national des Journées du patrimoine, « le patrimoine durable », mais l’élargit avec une seconde notion : « le patrimoine à faire durer » !

Le thème est donc :

Patrimoines roubaisiens durable et à faire durer

A côté d’un riche patrimoine déjà restauré et réhabilité, considéré comme « durable » comme le sont par exemple la piscine devenue musée ou l’usine Delattre abritant l’ENPJJ, existe un autre patrimoine qui mériterait aussi d’être restauré et réhabilité : usines, façades, maisons, détails d’architecture comme vitraux, céramiques, balcons, poignées de porte, mascarons, etc.

L’ENPJJ est un magnifique exemple de patrimoine durable. © EG

Une maison qui serait magnifique, une fois restaurée ! © J.Ravier

 

Cette façade aussi mériterait d’être restaurée !© B. Catrice

 

 

 

   Un mascaron restauré alors que l’autre ne l’est pas. Quel est le plus beau ? ©EG

 

 

 

 

 

Ce vitrail magnifique de style Art déco n’attend que d’être réparé… ©EG

Photographiez donc l’une et/ou l’autre de ces deux facettes du patrimoine roubaisien et participez vite à notre 8e concours-photos !

Comment participer à notre concours-photos ?

La participation est totalement gratuite et ouverte à tous ceux et celles qui veulent mettre en valeur le patrimoine de notre ville : il suffit de photographier les lieux qui correspondent au thème développé ci-dessus et d’envoyer vos photos par mail à concoursphotosser@gmail.com à partir du 1er mai et avant le 31 août 2022.

Chaque participant peut envoyer jusqu’à 5 photos, en respectant bien le thème et en veillant à prendre des photos d’une définition d’un minimum de 1 Mo mais pas plus de 3 Mo. Les photos seront imprimées par nos soins sur PVC, au format A3 ou A4 (signalons que le soutien financier du cabinet notarial Duchange nous est précieux pour cette dépense) et exposées lors des Journées du Patrimoine des 17 et 18 septembre 2022 à la Pagode laotienne, 214 bd de Strasbourg.  Elles feront aussi l’objet d’un article dans le magazine Gens & Pierres de Roubaix. Le nom de leurs auteurs sera indiqué, mais aucune adresse ne sera révélée. Aucun droit d’auteur ne sera versé.

Le jury

Un jury, composé de membres de la Société d’Émulation de Roubaix,  déterminera les 3 meilleures photos.

Les critères de sélection seront :

  • l’originalité de la photo
  • le respect du thème (les photos hors thème ne seront pas imprimées)
  • la qualité du cliché (netteté, luminosité, angle de vue…)
  • l’identification possible de la ville de Roubaix

Et en plus : le Prix du Public

Par ailleurs, tous les visiteurs de l’exposition pourront voter pour leur photo préférée et l’auteur de la photo désignée par le public repartira, lui aussi, avec un prix.

… et le Prix des Juniors !

Ce concours-photos est ouvert à tous, sans limite d’âge ! Et en particulier aux jeunes de moins de 14 ans ! Un prix spécial sera décerné à la meilleure photo “junior”. Merci donc d’indiquer votre âge lors de l’envoi de vos photos si vous êtes dans cette tranche d’âge !

Les 5 gagnants recevront chacun des lots offerts par nos fidèles partenaires : Les Amis du Musée de la Piscine, Le Colisée, Camara photos, Le Furet du Nord et ÏDKids. D’une valeur de 30 à 60 euros, ces lots seront remis le dimanche 18 septembre aux gagnants s’ils sont présents à l’exposition. Ils ne seront pas envoyés par la poste.

L’exposition à la Pagode laotienne les 17 et 18 septembre 2022

C’est la Pagode laotienne, 214 bd de Strasbourg, qui nous accueille cette année.

Les photos retenues, respectant bien le thème développé  plus haut, y seront exposées et la visite pourra se faire le samedi après-midi 17 septembre de 13 à 18 h et le dimanche de 13 à 18 h, la remise des prix ayant lieu le dimanche vers 16 h.

Règlement complet sur simple demande à concoursphotosser@gmail.com

 

A vos appareils ! Bon amusement et bonnes balades dans Roubaix !

Une erreur populaire

« C’est le roi Dagobert

Qui met sa culotte à l’envers.

Le grand Saint Eloi

Lui dit : mon bon roi ……. »

(Fragment d’une ancienne chanson.)

Une circonstance frivole, a dit quelque part un auteur, décide bien souvent du plus ou du moins de célébrité qui s’attache à son nom.

Deux hommes, je suppose, se sont rendus également célèbres ; ils ont été l’honneur et la gloire de leur patrie ; eh bien ! L’un est oublié par la foule nombreuse de ceux qui n’ont point étudié l’histoire de leur pays ; tandis que le hasard, un mot, une chanson burlesque, une circonstance bizarre ont l’acquis à l’autre une célébrité populaire qui se conserve malgré le cours des siècles.

C’est ainsi que la multitude connaît le nom de Dagobert et ignore ceux de Clovis et de Charlemagne. Qui ne connaît cette chanson devenue populaire par son extrême naïveté et dont nous donnons ici quelques lignes : elle a plus fait pour la gloire du roi Dagobert 1er que les victoires qu’il a remportées contre les Slaves, les Saxons, les Bretons et les Gascons.

Une chose qui blesse surtout la vérité, et qui, en dépit de la voix de ce juge sévère, mais impartial, que l’on nomme l’Histoire, se transmettra d’âge en âge, c’est l’épithète de « bon roi » que lui donne Saint Eloi dans la chanson que nous venons de citer ; mais ceux qui connaissent l’histoire de leur pays savent à quoi s’en tenir sur un mensonge aussi étrange.

Clotaire II étant mort, Dagobert dépouille son frère de la succession de son père et redoutant l’influence de Brunolphe qui défendait les droits de Caribert, il le fait assassiner. L’année suivante, Childéric, son neveu, meurt ; l’histoire accuse Dagobert de l’avoir empoisonné. Les vices de Dagobert, les impôts dont il accable le peuple, les hommes vertueux qu’il immole  à ses injustes soupçons, affaiblissent et avilissent l’autorité royale ; son avarice excite les murmures des grands. Et ce n’est point tout : dix mille familles Bulgares chassées de la Pannonie par les Awares viennent demander un asile à Dagobert ; avant de statuer sur leur sort ce roi leur permet de passer l’hiver dans ses états, et bientôt il les fait égorger dans la même nuit.

Ayant vaincu les saxons, il lui prend fantaisie de faire couper la tête de ses prisonniers dont la taille dépassait par la hauteur de sa longue épée de guerre… quelle cruelle bonté !

Dagobert, exténué de débauche, meurt à l’âge de 38 ans. Néanmoins ce prince sera toujours pour la multitude le bon roi Dagobert !

Un des premiers textes écrits par Théodore Leuridan

Ce texte est paru dans l’Indicateur de Tourcoing le 25 octobre 1840